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  • chatheatreVallon2019

CHAT 4ème: séance n°3: Déprisonner: amorce du projet.


Cette séance a été consacrée à la découverte du patrimoine local et en particulier de la prison d'Autun. En effet, cette année, les 4èmes vont honorer une commande: élaborer une petite forme théâtrale au cœur du projet Déprisonner. Ce projet implique deux classes du lycée Bonaparte, une classe du collège de La Châtaigneraie et la CHAT du collège Le Vallon, les Chats-A-Mots.

C'est donc par une immersion au cœur de la vie des prisonniers que tout commence et par le compte-rendu de Louna.




" Aujourd'hui, nous avons visité la prison d'Autun, en fait nous ne sommes pas entrés dans la prison car elle est en rénovation mais nous en avons visité le tour. Nous avons commencé par les cachots, là où l'on mettait les prisonniers ( avant la construction de la prison panoptique). Mme Verpiot, notre guide, nous a expliqué qu'avant, on les appelait des caves à sel, car le sel était un conservateur ( très précieux).


Aujourd'hui, ils n'ont plus cette fonction.

Ensuite, nous sommes passés par une petite porte qui donne sur une petite cour. Elle servait aux prisonniers à "prendre l'air". C'était la cour des femmes, elle était plutôt petite. Ensuite, nous sommes passés par un autre endroit pour arriver dans la cour des hommes et on apercevait celle des enfants, dans un angle.




Après, nous sommes revenus sur nos pas dans le palais de justice dans une salle, là où les prisonniers étaient jugés.




Nous nous sommes installés sur des chaises et Mme Verpiot nous a montré un diaporama de la prison. On la voyait du haut. On voyait aussi l'intérieur, les cellules. Elles étaient en cercle, ce qui permettait aux gardiens de surveiller tout le monde et les prisonniers croyaient qu'on les regardait. Les cellules étaient assez grandes, avec un lit de pierre où l'on mettait de la paille pour éviter l'humidité. Il y avait des toilettes mais elles ne se nettoyaient que quand il pleuvait. Les prisonniers pouvaient faire des travaux parce que l'on s'est rendu compte qu'ils devenaient fous à force d'être isolés. Ils devaient aussi ranger leur cellule. On a parlé de leur vie, d'où ils devaient aller s'ils ne respectaient pas les règles. On a évoqué les endroits au-dessus de la prison mais ce n'était pas pratique pour y aller.




Après, nous sommes rentrés au collège et Jacques nous a lu un texte sur la prison et a discuté un peu sur ce que l'on avait pensé de la prison."


Merci à Louna pour son compte-rendu et merci à Irène Verpiot pour cette visite passionnante.

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite du projet avec l'intervention de Théophile Lavault, philosophe, spécialiste de l'incarcération.

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